poster ageis
Age is...
Stephen Dwoskin
Sortie : 25 septembre 2013
Réalisation /Scénario : Stephen Dwoskin
Montage : Stephen Dwoskin, Tatia Shaburishvili
Images : Rachel Bénitah, Véronique Goël, Stephen Dwoskin
Design sonore : Philippe Ciompi
Musique : Alexander Balanescu

Participants : Antoine Barraud, Gilles Benardeau, Françoise Bridel, Tonino De Benardi, Mary Dickinson, Michele Fuirer, Rachel Garfield ,Samantha Granger, Alexis Kavershine, Anthéa Kennedy, S.Louis, Valérie Massadian, Mel Massadian, Léo Mingrone, Arnold Schmidt,Tatia Shaburishvili, Ian Wiblin

Producteurs associés : Simon Field, Keith Girffith, Véronique Goël, Rachel Bénitah, Philippe Dijon de Monteton
Production : Antoine Barraud, Vincent Wang, Stephen Dwoskin

En association avec Arte France - La Lucarne
Avec la collaboration du Centre national des arts plastiques (Image/mouvement), ministère de la Culture et de la Communication
Avec la participation du Centre national du cinéma et de l’image animée

Avec le soutien de la PROCIREP-Société des Producteurs and ANGOA, using public funding by Arts Council England, RAI 3 Fuori Orario

2012, France & United Kingdom, 73mn, Color,  DCP, 1.85,  Stereo

Age is...

Synopsis

Age Is… est une ode à la texture, la beauté, la singularité des visages et des silhouettes vieillissantes, un poème hypnotique au sens le plus « Dwoskinien » du terme, c’est à dire une observation minutieuse, passionnée et amoureuse des détails. Un geste, une pause, un regard, un moment. A travers ses films, l’intimité a toujours joué le premier rôle et cela est encore le cas dans « Age is… », tous les visages étant ceux d’amis proches, de leurs familles et même parfois de Stephen lui même.

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Presse

« Il avait neuf ans. C’était durant la grande épidémie de poliomyélite en 1948. Depuis il vit avec ça. Avec ce corps défait. Avec la douleur. Il fait des films. Il s’expose. C’est que faire des films c’est précisément ça, exposer, éprouver le chaos que l’on porte en soi, sans lequel aucune étoile dansante ne pourrait être enfantée » Philippe Grandrieux (Trafic)

« Stephen Dwoskin fait partie des cinéastes rares dont on attend chaque film avec fièvre et inquiétude. Il est l’un des plus grands artistes en activité. Qui le sait ? Pantin a fait une intégrale de son œuvre il y a deux ans. C’était bondé, les gens sortaient avec les yeux comme des maxi 45 tours. Même choc à Rotterdam le mois dernier, lors de la rétrospective qui lui a été consacrée. Une œuvre scandaleusement secrète et belle, comme un affront à la médiocrité générale, un cinéma vénéneux que Dwoskin nous envoie sous pli discret depuis Londres. » Philippe Azoury (Libération)

« Cinéaste inclassable, chez qui l’acte de filmer est indissociable d’une invalidité physique qui n’a cessé de gagner du terrain tout au long de sa vie et d’une réflexion sur les normes et l’exclusion. Libre et intimiste, sensuel et
cérébral, expérimental et politique, le cinéma de Dwoskin est héritier des surréalistes et de Georges Bataille, d’Andy Warhol et de Jack Smith. » Isabelle Regnier (Le Monde)

« Stephen Dwoskin continue de filmer et de se filmer malgré la maladie qui le handicape toujours plus gravement ; le ralenti dirait aussi l’obstination des images en lui. Immobilisé dans sa maison de Londres, il invente à travers ses derniers longs-métrages une figure hybride, entre le sublime érotique de Georges Bataille et les espaces abstraits de Samuel Beckett. » Cyril Beghin (Trafic)

« Paraît souvent défaite, au moins au niveau perceptif, la notion même de plan, au profit d’un sentiment de trace, de passage, de pur flux d’image. Tout l’art de Dwoskin est ainsi fait de pointes d’affects se pénétrant et s’entrechoquant de façon imprévisible. » Raymond Bellour (« Hypnoses, émotions, animalités »)